
C’est surtout dans les pays nordiques que s’applique le droit de chacun (en suédois : Allemansrätt). Elle accorde à chacun le droit de circuler librement dans la nature – pour autant qu’il respecte quelques règles. La règle centrale est que vous devez laisser un endroit tel que vous l’avez trouvé. Cela signifie, par exemple, enterrer correctement les excréments ou au moins les cacher des yeux des autres, utiliser du papier toilette pourri et pas seulement des mouchoirs qui pourrissent lentement ; en général, ramasser les déchets, ne pas détruire volontairement les plantes et, idéalement, laisser le site de bivouac dans son état naturel.
Si les nuitées en plein air sont relativement décontractées dans les pays scandinaves, la situation est différente en Europe centrale. Un coup d’œil à la densité de population permet de comprendre pourquoi : la Suède compte en moyenne 23 personnes par kilomètre carré, l’Allemagne en compte exactement dix fois plus, soit 231. La situation dans la nature est similaire : si vous pouvez profiter de la solitude dans les parcs nationaux du nord de la Suède, les grimpeurs des contreforts bavarois des Alpes se marchent sur les pieds les uns des autres pendant les beaux week-ends ».
Si le camping n’est pas explicitement autorisé, il est généralement interdit !
Par conséquent, ce qui suit s’applique également en Allemagne : si le camping n’est pas expressément autorisé, on peut supposer qu’il est interdit. Bien que – si ce n’est pas explicitement interdit – il est permis d’entrer dans les zones publiques et les terrains privés. Toutefois, des réglementations différentes s’appliquent aux séjours de nuit.
En cas de doute, il vaut la peine de jeter un coup d’œil aux textes juridiques respectifs. La loi bavaroise sur la protection de la nature, par exemple, stipule : « l’installation de caravanes, le camping ou les nuits en plein air ne sont pas couverts par le droit d’accès et nécessitent […] le consentement du propriétaire ».
ATTENTION : La situation juridique – le fédéralisme envoie ses salutations – varie d’un État à l’autre. Par exemple, le bivouac est
sur les sites dits de trekking dans le Land de Rhénanie-Palatinat ou dans la
Boofen en Suisse saxonne
autorisé. Ici, les nuitées sont tolérées pour autant que certaines règles soient respectées. Une courte recherche sur Internet avant de passer la nuit peut vous éviter de vous faire prendre dans les orties ou de « dormir dans les orties ». Vous ne devez pas supposer que personne ne vous attrapera dans la nature !